La FDGDON de la Manche, organisme à vocation sanitaire

Les PLANTES EXOTIQUES ENVAHISSANTES, UNE ATTEINTE A LA BIODIVERSITE LOCALE.

 

Retrouvez ci-dessous les principales plantes problématiques dans notre département !

LA JUSSIE

 

La Jussie, une plante qui colonise les milieux aquatiques !

 

La Jussie est une plante aquatique. D’origine ornementale pour la décoration des bassins et aquarium, elle est parfois malheureusement libérée dans le milieu naturel, avec de graves conséquences. Le département de la Manche a connu son premier foyer en rivière en 2016. La plante a colonisé les bords de la Vire de Saint-Lô à Montmartin-en-Graignes en l’espace de quelques mois. Elle se multiplie par fragmentation et bouturage. Cette plante aquatique aux fleurs jaunes, peut s’enraciner sur les berges et devenir terrestre si la berge est en pente douce.

 

Sa nuisance est environnementale, car elle est un facteur de perte de l’habitat aquatique, en créant de grands tapis uniformes le long des berges. Sur des eaux peu profondes, elle peut même coloniser tout le lit de la rivière, asphyxiant le milieu, et les espèces s’y trouvant. En cas de forte colonisation, sa nuisance peut devenir économique en impactant les activités nautiques, de loisirs (pêche, chasse), voir agricoles dans sa forme terrestre.

 

Cette plante est interdite à la vente depuis 2007. Il ne faut surtout pas favoriser sa dissémination en la libérant dans le milieu naturel ou en la fragmentant volontairement ou non. Les Jussies (Ludwigia grandiflora et Ludwigia peploides) sont également classées dans la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne, par le Règlement de l’Union Européenne du 13 juillet 2016.

 

En cas d’observation, en dehors du cours de la Vire faisant l’objet de surveillance par des professionnels, il convient d’en informer une structure professionnelle qualifiée, comme la FDGDON, la Fédération des Chasseurs, le technicien de rivières du bassin versant, le Conservatoire des Espaces Naturels, le Parc Régional Naturel. La surveillance doit être accrue sur les secteurs du Canal Vire-Taute et les Marais de la Vire-aval. Il ne faut pas intervenir soi-même. Les chantiers d’arrachages sont organisés avec des techniques et des moyens adaptés permettant d’éviter la dissémination, car tout fragment de plante peut recoloniser tout un secteur ou un bassin versant.

 

LA SURVEILLANCE ET LA GESTION CONFIEE AU CEN NORMANDIE

 

Renseignements complémentaires auprès du Conservatoire des Espaces Naturels de Normandie : 

http://cen-normandie.fr/les-programmes-et-projets/programmes-regionaux-d-actions/prei